Plus généralement, c'est la capacité du vivant à conserver ou à retrouver rapidement son état d'équilibre et ses fonctions après une perturbation (catastrophes, sécheresse, inondation, feu, froid, canicule, vent, pollutions, maladies, pestes et ravageurs, conflits, perturbations sociales...).
Depuis 4 milliard d'années, depuis que la vie c'est développée sur la Terre, ces mécanismes sont à l'oeuvre et toujours aussi performants. Le vivant a toujours perduré en s'adaptant à des environnements très différents assurant ainsi la durabilité et la prospérité des espèces...
Exemple : si vous vous coupez par accident, le sang va coaguler, la plaie va se refermer et cicatriser, l'€™équilibre sera alors retrouvé.
Exemple : lors d'une fracture, la contusion va se résorber, la calcification va s'opérer avec l'apparition d'un cal osseux pour restaurer la forme originale de l'€™os fracturé (résorption osseuse).
Ces agressions peuvent provenir de l'€™environnement extérieur comme lors d'€™infections par des micro-organismes pathogènes ou de l'€™environnement intérieur comme c'est le cas lors du développement de cellules cancéreuses. Dans ce cas, le corps fait appel au système immunitaire pourvu de défenses adaptées. Le système immunitaire possède la propriété unique de discriminer ce qui appartient à l'€™organisme, que l'€™on appelle « le soi », de ce qui lui est étranger, aussi appelé « le non-soi ». Cette propriété lui permet de reconnaître les pathogènes et les cellules cancéreuses et de mettre en route une série de mécanismes visant à les éliminer.
- d'éliminer des particules ou substances indésirables qui ont pu pénétrer dans les cellules : virus, bactéries, toxines, protéines dégénérées.
- d'expulser ou de réutiliser des composants anormaux, détériorés ou trop usagés : une sorte de « recyclage des pièces défectueuses » de la cellule.
Découverte dans les années 1960, l'autophagie est particulièrement active pendant le jeûne ou dans le régime cétogène. L'autophagie a tendance à se réduire avec l'âge et surtout avec notre mauvaise hygiène de vie, laissant ainsi s'installer les maladies dégénératives.
Par exemple, une surcharge d'acides dans l'organisme génère de l'acidose et des troubles de la santé. Bouger régulièrement maintient les organes en forme et aide à la détoxination.
Les exercices physiques, la marche permettent de réguler l'équilibre acido-basique bien plus efficacement qu'un régime excluant les aliments acidifiants et favorisant les aliments basifiants.
MAIS ...
Ces mécanismes d'homéostasie fonctionneront beaucoup moins bien pour une personne qui a pris des habitudes de vie propres à notre société (sur-consommation, sur-activité, hyper-connexion, manque de sommeil) et qui, souvent, est déjà atteinte de maladies de civilisation (diabètes, problèmes respiratoires, allergies, mircrobiotes perturbés, etc.).
Tout cela réduit drastiquement les capacités d'auto-guérison du système immunitaire de la personne.
Ce qui est reconnu comme non-soi est détruit, comme les agents pathogènes : virus, bactéries, parasites, certaines particules ou molécules « étrangères » (dont certains poisons). Le système immunitaire est un mécanisme très rapide de défense face aux infections.
Grâce au caractère transitoire de leurs installations, les chasseurs-cueilleurs étaient peu exposés aux maladies transmissibles, aux parasites aérogènes (produit par l'air, amené par l'air ) et d'origine alimentaire et à la pollution fécale. Plus que la rareté des aliments, c'est l'excès de parasites (puces, poux et tiques) dans le campement qui était la principale incitation à se déplacer. La mort d'un membre de la communauté encourageait aussi celle-ci à se disperser en effectifs réduits, afin d'atténuer le risque qu'un facteur létal contamine les autres membres du groupe.
A l'époque de la Grotte Chauvet (45000ans environ) il n'y avait qu'un million d'humains sur la planète (entre 500 000 et 2 millions)! Avant le début de la sédentarisation : 10 millions. Donc une population faible répartie sur de très grands espaces. Une densité d'habitants de l'ordre de 0,005 habitants par km².
La civilisation a remplacé la vie tribale. Dans une tribu, tous les individus sont touchés de près par tout ce qui arrive à chacun des membres. D'un point de vue génétique, les êtres humains sont donc encore des chasseurs-cueilleurs « pré-agriculteurs » du Paléolithique. Autrement dit, en très peu de temps, un décalage s'est constitué entre ce à quoi notre organisme est adapté, de par son évolution, et notre mode de vie effectif.
Et de plus en plus de recherches convergent vers l'idée que ce décalage pourrait être à l'origine de tout un nombre de maladies et de troubles de santé. D'autant plus que d'autres recherches (biologiques, historiques et anthropologiques) révèlent que les chasseurs-cueilleurs de la période paléolithique étaient généralement en meilleure santé, en meilleure condition physique et ne connaissaient pas toutes les maladies cardiovasculaires que l'on connaît actuellement.
La conclusion est que la prévalence de maladies comme les troubles cardiaques, le diabète, l'hypertension, l'obésité, etc., augmente dramatiquement lorsque les sociétés adoptent notre mode de vie « moderne ».
En biologie humaine, l'homéostasie est la capacité d'un organisme à maintenir constants les paramètres du milieu intérieur malgré les modifications constamment induites par l'environnement extérieur ou par les oscillations endogènes.
LES CONSTANTES CORPORELLES
Peu importe les conditions de l'€™environnement, les humains partagent les mêmes constantes corporelles...
Cette stabilité repose sur des mécanismes régulateurs qui agissent sur un certain nombre de variables régulées (par ex. l'acidité, la température, la glycémie, la pression artérielle, les gaz du sang, etc.).
Exemple : La glycémie
Lorsqu'une personne mange une barre de chocolat, la quantité de sucre dans le sang augmente (glycémie). Le pancréas reçoit le message, et par l'entremise des cellules béta du pancréas, produit de l'insuline, une hormone libérée dans le sang qui agit sur le foie et les muscles afin de favoriser l'augmentation du stockage du glucose. La quantité de glucose dans le sang diminue, ce qui permet de rétablir l'équilibre.
C'est une boucle de régulation ou boucle de rétroaction qui a un effet de stabilisation des écarts par rapport à une consigne. : ici de maintenir environ 1g de glucose par litre de sang circulant dans l'organisme.
Chaque fois que sous l'influence de variations du milieu extérieur, une variable du milieu intérieur s'écarte de sa valeur normale, s'enclenchent des mécanismes régulateurs qui tendent à ramener cette variable à la valeur fixe consignée.
Le système nerveux autonome ainsi que le système endocrinien, jouent un rôle incontournable dans le maintien de l'homéostasie.
1 - Présentation
2 - Les attentes ancestrales
4a - L'hygiène du corps
4b - L'hygiène de l'âme
5 - Conseils d'alimentation
6 - Les fonctionnements essentiels
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¤ «Le Modèle Paléo» de Mark Sisson chez Thierry Souccar Éditions
¤ «Révolution cétogène» de Johanne Cammarata chez Caliopéa Éditions
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