Dès le début de la sédentarisation, deux activités sont devenues essentielles : l'agriculture-artisanat et l'élevage-pastoralisme. Il faudrait détailler leurs effets négatifs qui sont :
¤ l'augmentation des tensions avec l'apparition de la propriété (terres-maisons, troupeaux, etc.) : exemple encore aujourd'hui entre les Dogons et les Peuls en Afrique de l'Ouest.
¤ la valeur des biens devient la référence unique. L'humain n'est plus que producteur ou consommateur.
¤ l'augmentation du temps de travail.
¤ la dégradation de leur santé liée au changement d'alimentation. Forte consommation de glucides d'origine végétale issus des céréales (surtout du blé), et des légumineuses cultivées. Forte consommation de laitages issus de la généralisation de l'élevage.
D'où une augmentation des caries, un raccourcissement de la durée de vie (-7 ans environ), une diminution de la taille (15 cm environ), etc.
¤ la multiplication des pandémies liées à l'apparition au néolithique de germes nouveaux d'origine animale (bactéries, virus dont la peste) issus de la domestication d'espèces sauvages et de la promiscuité du cheptel avec les humains.
¤ les migrations importantes pour fuir la sur-population, les pandémies et aussi par simple curiosité.
Ce ne sont là que les effets de la révolution néolithique auxquels s'ajoutent les effets tout aussi négatifs de la révolution industrielle d'exploitation mécanique de la vapeur (voir les romans de Zola, Dickens) puis de la révolution apportée par l'exploitation de l'énergie électrique et enfin aujourd'hui la révolution électronique-numérique (voir les travaux du philosophe Bernard Stiegler)...
Tous les progrès technicos-scientifiques issus de cette rapide évolution ont conduit à une profonde dégradation de l'environnement, de la santé des humains. C'est effrayant !
Le monde occidental est TOXIQUE...
Il nous fait vivre dans l'excès : sur-consommation, sur-activité, hyper-connexion, manque de sommeil, etc.
¤ Tout excès d'énergie donne de l'inflammation et des maladies de civilisation (diabètes, problèmes respiratoires, allergies, etc.).
¤ Tout excès d'agitation donne de l'anxiété, de l'excès de stress, des peurs récurrentes, des pertes de sens
et des maladies de civilisation (burnout, dégradation importante de la santé mentale des populations "modernes", etc.)
¤ L'abondance de médias (réseaux sociaux, journaux, radios, télés, écrans, etc.) accapare notre esprit.
Tout excès cérébral, tout excès de fonctionnement du mental nous éloigne de + en + des émotions, des sensations.
Le vide existentiel nous guette... La vie n'a pas de sens... La dimension spirituelle a disparu...
¤ Sébastien BOHLER dans ses livres "Le bug Humain" et "Où est le sens" montre bien comment notre cerveau est régit depuis la nuit des temps par le striatum et le cortex singulaire. L'un nous pousse à toujours plus consommer de nourriture, de sexe ; à chercher toujours plus de pouvoir ; à réduire de + en + tout effort. L'autre nous pousse à chercher du sens à nos existences.
Il s'agit de rééquilibrer notre cerveau pour nous détourner de la croissance aveugle qui prépare notre perte.
Pour revenir à une homéostasie naturelle, il s'agit, par exemple :
¤ de respecter une exigence génétique de mouvements incompatible avec la sédentarité du mode de vie "moderne".
¤ d'avoir une balance énergétique neutre (c'est la différence entre les apports caloriques liés à notre alimentation et les dépenses caloriques liées au fonctionnement de l'organisme).
Notre patrimoine génétique est adapté pour supporter la carence de nourriture et ne l'€™est pas du tout pour l'€™abondance !
¤ de privilégier les types d'aliments qui étaient disponibles pour un chasseur-cueilleur-pêcheur nomade ou semi-nomade et tente de limiter ceux qui sont issus de la sédentarisation néolithique et de l'industrie agro-alimentaire "moderne" :
- limiter le sel et le sucre-saccharose : néfastes (l'OMS prescrit 5g maxi de sel par jour),
- limiter toutes les graines : céréales (particulièrement le gluten) et légumineuses,
- limiter les laitages, ainsi que tous les produits dérivés.
Plus d'informations sur l'alimentation humaine à l'époque paléolithique : Paléo Régime alimentaire pdf
Il ne s'agit pas de vivre COMME les chasseurs-cueilleurs nomades du Paléolithique ou des sociétés de chasseurs-cueilleurs qui ont perduré jusqu'au 19ème et au 20ème siècle.
Il ne s'agit pas de retourner aux cavernes et aux huttes en pailles. Quand je visionne un documentaire sur la vie des aborigènes d'Australie ou des esquimaux du Grand Nord, je n'ai absolument pas envie de partager ce mode de vie. Les humains au paléolithique vivent dans un monde d'inconfort, d'insécurité et de dangers permanents. La mortalité infantile est forte. L'organisation sociale ne laisse la place à aucun choix individuel : soumission au groupe, au chef ; femmes soumises à l'homme, etc.
Ci-dessous photo des Shan du désert de Kalahari en Afrique Australe.
Au sein de notre société de l'€™abondance, de l'€™hyper-consommation, de l'hyper-technologie et aussi du gaspillage d'aliments et de matériaux,la solution est dans une adaptation de notre mode de vie pour se rapprocher le plus possible du mode de vie du type "chasseurs-cueilleurs".
Ces attentes sont inscrites dans le génome de l'espèce et codées dans son ADN.
Nous avons à respecter les fonctionnements physiologiques efficaces légués par notre lointain passé.
Il nous faut réapprendre à vivre selon les besoins de notre espèce, selon les attentes de notre passé de chasseur-cueilleur nomade.
Il s'agit de s'inspirer de leur modèle pour ré-organiser notre mode de vie dans la société d'aujourd'hui.
2 - Les attentes ancestrales
3 - L'homéostasie
4a - L'hygiène du corps
4b - L'hygiène de l'âme
5 - Conseils d'alimentation
6 - Les fonctionnements essentiels
Il est possible de télécharger un .pdf AcrobatReader où vous retrouverez
tout le contenu de ce site Paleo-Sante.pdf
ou sur Calaméo avec le même contenu que ce site Calameo-Paleo-Sante.pdf
¤ «Le Modèle Paléo» de Mark Sisson chez Thierry Souccar Éditions
¤ «Révolution cétogène» de Johanne Cammarata chez Caliopéa Éditions
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